L’Ecole suisse d’archéologie en Grèce

Depuis 1964, une mission archéologique suisse dégage et étudie les vestiges de l’ancienne cité d’Erétrie, dans l’île d’Eubée. Devenue Ecole suisse d’archéologie en Grèce (ESAG) en 1975, elle est la seule mission archéologique suisse permanente hors des frontières nationales. Une part essentielle de ses activités se concentre sur l’île d’Eubée, mais l’ESAG soutient plusieurs projets de recherche archéologique à travers la Grèce, notamment en Attique et en Argolide. Son but est de développer les relations culturelles entre la Grèce et la Suisse, de promouvoir les recherches archéologiques et historiques en Grèce, de protéger et mettre en valeur les vestiges découverts, enfin d’encourager la formation de jeunes archéologues. Lieu de formation et de recherche interuniversitaire, l’ESAG donne ainsi à de nombreux professeurs, chercheurs, diplômés et étudiants des universités suisses la possibilité d’entrer en contact direct avec le passé archéologique et historique de la Grèce, mais aussi avec les réalités de la Grèce contemporaine.

Ecole suisse d’archéologie en Grèce : www.esag.swiss


Rapports des fouilles (download pdf)

Vous pouvez télécharger gratuitement les rapports de fouilles ci-dessous. Si vous avez besoin de résolutions plus élevées, n’hésitez pas à nous contacter : publisher@antikekunst.ch.

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Rapport annuel ESAG 2022 (AntK 66, 2023)
Rapport annuel ESAG 2021 (AntK 65, 2022)
Pour une étude renouvelée des drakospita eubéens (ESAG, AntK 64, 2021) – online only
Rapport annuel ESAG 2020 (AntK 64, 2021)
Rapport annuel ESAG 2019 (AntK 63, 2020)
Rapport annuel ESAG 2018 (AntK 62, 2019)
Rapport annuel ESAG 2017 (AntK 61, 2018)
Rapport annuel ESAG 2016 (AntK 60, 2017)
Rapport annuel ESAG 2015 (AntK 59, 2016)
Rapport annuel ESAG 2014 (AntK 58, 2015)
Rapport annuel ESAG 2013 (AntK 57, 2014)
Rapport annuel ESAG 2012 (AntK 56, 2013)
Rapport annuel ESAG 2011 (AntK 55, 2012)
Rapport annuel ESAG 2010 (AntK 54, 2011)
Rapport annuel ESAG 2009 (AntK 53, 2010)

Erétrie, fouilles du Gymnase

Centre de la vie sociale et culturelle de la cité hellénistique, le Gymnase d’Erétrie fut découvert à la fin du XIXe siècle par l’Ecole américaine d’Etudes classiques, qui en dégagea partiellement les vestiges. Sa restauration par le Service archéologique grec entre 2013 et 2014 grâce à des fonds européens a conduit à la découverte inattendue d’un second édifice de plan identique, attenant au Gymnase, dont l’ESAG poursuit l’exploration depuis 2015.

Amarynthos, à la recherche du sanctuaire d’Artémis Amarysia

Principal lieu de culte des Erétriens hors les murs de la ville, le sanctuaire d’Artémis Amarysia est localisé à une dizaine de kilomètres à l’est d’Érétrie, près du bourg d’Amarynthos. Les campagnes de fouille initiées dans les années 2010 ont conduit à la découverte d’importants vestiges allant de l’Âge du Bronze à l’époque impériale romaine, dont un temple, des portiques et plusieurs monuments votifs, dont l’appartenance au sanctuaire d’Artémis Amarysia est désormais assurée par de nombreuses inscriptions. Les fouilleurs ont récemment mis au jour un extraordinaire dépôt d’offrandes à l’intérieur du temple d’Artémis, datant du VIe siècle avant notre ère. Les recherches menées en collaboration avec l’Éphorie des Antiquités d’Eubée se poursuivent, avec pour principaux objectifs le dégagement des premiers temples et de l’habitat préhistorique sur la colline, ainsi que l’exploration de la région autour du sanctuaire.

https://www.esag.swiss/fr/amarynthos/


Mazi, prospection en Attique

Le «Mazi Archaeological Project» (MAP) est mené en collaboration avec l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce et l’Ephorie des Antiquités d’Attique de l’Ouest, du Pirée et des îles. Ce projet de prospection dans la plaine de Mazi vise à préciser l’occupation humaine et son interaction avec l’environnement, depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui. Cette région reculée du nord-ouest de l’Attique, lieu de passage disputé par les Athéniens et les Béotiens, est surtout connue par les impressionnants vestiges de deux sites antiques, le dème fortifié d’Oinoé et la forteresse d’Eleuthères.

Mazi Archaeological Project: www.maziplain.org

Rapports de prospection (download pdf):

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Rapport annuel Mazi 2017 (AntK 61, 2018) – online only
Rapport annuel Mazi 2016 (AntK 60, 2017)
Rapport annuel Mazi 2015 (AntK 59, 2016)
Rapport annuel Mazi 2014 (AntK 58, 2015)


Baie de Kiladha (Argolide), prospections et fouilles sous-marines ➝


L’épave d’Anticythère ➝


Styra, les drakospita d’Eubée

Au milieu des reliefs du sud de l’île d’Eubée se dressent d’énigmatiques édifices en pierres sèches qui se distinguent par la taille monumentale de leurs blocs. Huit d’entre eux sont connus, situés sur les pentes des montagnes autour du village de Styra. Les habitants de la région rapportaient jadis qu’ils auraient été bâtis par des dragons, des géants anthropomorphes à la force surnaturelle. Ce qui explique leur nom de drakospita ou « maisons des dragons », par lequel on les désigne encore aujourd’hui. L’appareil cyclopéen de ces constructions et leur système de toiture en encorbellement ont depuis longtemps éveillé la curiosité des archéologues, mais elles sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets. En l’absence de parallèles antiques, la question de leur datation et de leur(s) fonction(s) reste en effet très débattue.

Le projet en cours ambitionne de faire un bilan des recherches et de collecter de nouvelles données archéologiques sur la base de sondages exploratoires et de relevés architecturaux. Ce projet est le fruit d’une collaboration entre l’École suisse d’archéologie en Grèce et de l’Éphorie des antiquités d’Eubée.

https://www.esag.swiss/fr/regional-studies-surveys/drakospita/


Égine, Hellanion Oros

Un sanctuaire de Zeus Hellanios, mentionné par les sources antiques, a été identifié dans la première moitié du 20e siècle avec les ruines situées sur les pentes du mont Oros, sur l’ile d’Égine. Au sommet, des fondations antiques sous une chapelle appartiennent sans doute à un petit temple lié à ce sanctuaire. Le projet de fouilles et prospections mené par les archéologues suisses en collaboration avec l’Éphorie des Antiquités du Pirée et des Îles vise à explorer ce site et à étudier sa fréquentation au fil des siècles ainsi que l’origine du culte, qui remonte peut-être à l’Âge du Bronze.